OBAMALADE ?

Publié le par Zegou Seli

OBAMALADE ?

 

 

Est-ce qu’il est normal ce Monsieur Oblabla ? L’histoire dit- on ne se répète pas mais elle bégaie et avec Oblabla, l’histoire des relations entre USA et l’Afrique est entrain de prendre une tournure proprement ridicule. Obamalade ?

 

Un Noir, notre propre frère comme nous aimons à le dire parvient au sommet du monde. Normalement, cela devrait nous arranger quelque part, nous qui croyons naïvement à la solidarité de la mélanine. Ce n’est pas comme cela que les choses se passent. Oblabla fait un blablabla  à Accra. Non pas des hommes forts mais  institutions fortes. Obladi, oblabla ! Vous vous souvenez de la chanson ?

 

Le voilà qui propose à un président qui vient de prêter serment devant le Conseil Constitutionnel de son pays de venir lui rendre visite à la Maison Blanche. Et l’idée,  c’est de demander à celui qui vient fraîchement de faire alliance sur sa vie avec le peuple de Côte d’Ivoire de renoncer à tout cela comme ci c’était une banale mise en scène.

 

Et on lui promet, avec une lettre écrite en bonne et due forme, un poste de professeur dans une université américaine. Obamalade ? Vraiment Obamalade. Il n’est pas seulement lui-même un ancien professeur de droit constitutionnel, il est en plus et surtout Prix Nobel de la paix. Et c’est donc toi, Noir, Juriste émérite, Prix Nobel qui sort des sornettes comme celles de ton ambassadeur en Côte d’Ivoire. Obamalade ?

 

En réalité, Oblabla enlisé en Afghanistan n’a pas vraiment de temps pour l’Afrique. Ceux qui écrivent ses discours ont discrètement glissé ce bout de phrase dans son message d’Accra et ça avait l’air d’un de ces trucs qui font applaudir les Africains, ces grands enfants qui n’ont que trop souffert des hommes forts. Allez, on va leur servir un petit topo qui va faire jubiler ces gros dadais. Et puis comme cela n’engage en rien les Etats-Unis, qu’est qu’on y perd? Des institutions fortes blabla blabla.  Oblabla,  Obamalade ?

 

Zegou Seli

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article